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Médailles d’or régionales ! - Concours MAF "Meilleur apprenti de France"

Le concours du "Meilleur Apprenti de France" (MAF)
Récit de notre parcours !

Écrit par : Yousof Elmadani, TMEI2

https://www.meilleursouvriersdefrance.info/concoursmaf.html

La chasse à l’or : une période intense et pleine d’émotions. Plus de 5 000 jeunes de la France entière, tous différents mais avec un objectif commun : remporter le titre de "meilleur apprenti de France" au "concours MAF" !

‘‘Seulement quinze minutes avant que le sablier ne manque de grains de sable, j’ai découvert l’origine du problème caché ; ils étaient rusés !’’

Entre excitation et incertitude.
Nous attendions cela avec impatience depuis plusieurs mois. Nous avons attendu ce jour avec enthousiasme, mais aussi avec une certaine incertitude et impatience.
D’un côté, nous nous sentions prêts, de l’autre, nous étions un peu hésitants. Nos professeurs, quant à eux, étaient convaincus que nous pouvions le faire.

Le chemin vers l’excellence.
Nous nous sommes retrouvés tous les samedis de 8h30 à 12h30 pour nous entraîner. Cela signifiait sacrifier un week-end de repos pour nous concentrer sur nos objectifs.
Certains d’entre nous ont même dû faire plusieurs heures de route pour arriver à l’heure. Se lever tôt était difficile, mais nous savions que cela était nécessaire pour réussir.
Nous aurions pu passer le week-end entre amis ou en famille, mais nous avons préféré nous concentrer sur notre objectif. Nous sommes trois élèves du Lycée Jules Verne de Cergy : Lilian Meneut, Alexandre De Oliveira Meeus et moi-même, Yousof Elmadani. Nous avons dû concourir séparément contre cinq autres candidats d’Ile de France.
Les gagnants représenteront leur département, leur région et, en fin de compte, la France entière.

Bien que cela s’appelle le « Concours » pour être le meilleur apprenti de France, ce n’est pas vraiment un concours contre les autres, mais plutôt un concours contre nous-mêmes.
Pendant le concours, nous nous entraidons pour le déplacement du matériel et le partage des outils. L’ambiance était sympa.

Récit d’une récompense convoitée.
Cependant, le prix était tentant : six médailles. Trois au concours départemental, bronze, argent et or. Puis deux au concours régional, argent et or.
Enfin, une seule médaille en or au concours national. La médaille la plus précieuse de toutes !

Une compétition de double intensité.
Les journées du concours sont arrivées. Du lundi 17 avril au mercredi 19 avril. Lilian et Alexandre ont dû se présenter ensemble avec un candidat du département de les Yvelines le lundi matin de 8h30 à 15h30. Six longues heures avec trois tests différents de deux heures chacun.

Le lendemain, deux autres candidats et moi-même avons dû passer l’épreuve. Ces candidats étaient chez eux, ils connaissaient par cœur les différents systèmes et machines. Mercredi, les deux dernières qui sont également du même lycée, le lycée Polyvalent Saint Nicolas.

“C’était compliqué de travailler sur des modèles différents de machines que nous ne connaissions pas. On peut vite ne pas comprendre les différences de fonctionnements comme sur la perceuse à colonne au niveau du réglage de la butée.”

Es-tu prêt ?
Le premier défi consistait à dépanner un système.
Les juges ont créé une panne dans le système, et nous devions trouver l’erreur, réparer le système et redémarrer la production. Le Système du concours était une partie mécanique où il fallait démonter un vérin pneumatique d’un système et la remplacer par une autre du magasin. La dernière activité consistait à fabriquer à partir d’un bloc d’aluminium, un support qui aiderait à maintenir la vérine en place.

La quête intense de la vérité :
Ces moments étaient intenses. La partie diagnostique était difficile. J’ai choisi une hypothèse risquée, sans assurance. Au début, je me sentais à l’aise et capable, mais au fil du temps, j’ai commencé à me poser des questions et à douter. Le tableau des hypothèses était presque complet, il ne me manquait plus qu’une case. J’ai décidé de tester le fil électrique 241 au cas où.

J’ai commencé ma VAT* (*Vérification d’Absence de Tension) et ma Z.I.* était prête (*Zone d’Intervention). Cependant, j’ai perdu beaucoup de temps à expliquer les choses, et il ne me restait plus que trente minutes. Au début, les regards des jurys m’ont fait douter de ce que je faisais. Heureusement j’ai pu rester calme et gérer mon stress.

“ Je pense que le plus dur c’était la gestion de la pression pendant l’épreuve car il faut rester concentré du début à la fin ce qui est vraiment difficile. ”

Je paniquais un peu, je suis allé voir mon schéma électrique pour voir ce que je pouvais faire. Rien ne pouvait se faire.

La persévérance paie.
Je suis retourné devant l’armoire électrique, pour continuer mes tests. Seulement quinze minutes avant que le sablier ne manque de grains, j’ai découvert l’origine du problème caché : ils étaient rusés ! Ils ont mis du scotch sur le bout pour que le courant ne passe pas. Le fil électrique était “coupé”. Grâce au fil 241 que j’ai mis juste à la fin, le système a fonctionné et la production a repris, juste à temps. J’étais si proche de l’échec !

Les détails sont la clé du succès.

En moins d’une heure et vingt minutes le démontage puis le remontage était réalisé sans problème. Je suis ensuite intervenu pour corriger un défaut sur le système lié à l’usure qui n’a aucun lien avec le concours.

"C’est en forgeant qu’on devient forgeron".

Après la pause, j’ai commencé la dernière partie du concours qui était la fabrication. Comme lors de notre entraînement au lycée, j’ai commencé par le traçage de précision. La tolérance de cotation était de seulement 0,5 mm, ce qui rendait la précision très importante.

J’ai ensuite enchaîné avec les différentes étapes de fabrication : perçage, fraisage, taraudage, sciage, limage et ponçage. J’étais dans les temps impartis pour la réalisation de la pièce. J’ai utilisé toutes les techniques que je connaissais et tout le matériel dont je disposais pour obtenir un travail de qualité.

Malgré mes efforts pour chercher la perfection, j’hésitais à remettre ma pièce pour la notation. Je ne savais pas quoi faire d’autre pour améliorer davantage la qualité de mon travail.

Nous sommes qualifiés !
Mercredi après-midi, nous étions tous là, les 8 apprentis d’Île-De-France, en attente de la distribution des médailles. Lilian, Alexandre et moi représentons tous le Val d’Oise. Nous avions tout d’abord obtenu une médaille départementale en or. Ensuite, Lilian et moi, ainsi que deux autres participants, avons remporté chacun une médaille régionale en or. Nous sommes les quatre représentants de l’Île-de-France et sommes qualifiés pour le concours national !

C’est ainsi qu’un nouveau chemin, une histoire, et une nouvelle expérience ont commencé. Malheureusement, Alexandre ne peut pas nous accompagner dans la suite. Alexandre s’arrête ici avec une médaille d’argent au niveau régional.
Félicitations Alexandre !

Grâce à vous !

Ce que nous avons pu acquérir, c’est grâce à nos professeurs. Nous vous remercions de nous avoir fait confiance et de nous avoir soutenus avant, pendant et après cette période. Comme vous, nous ne renonçons pas. Nous espérons vous retrouver bientôt à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne, pour les épreuves nationales !

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